Ferdinand Foch

Tarbes

Biography

Ferdinand Foch, maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, est un officier général et académicien français. Il fut le commandant-en-chef des forces alliées sur le front de l'Ouest pendant la Première Guerre mondiale. Durant la Grande Guerre, il commande le 20e corps d'armée de Nancy, appartenant à la IIe armée du général de Castelnau. Le 14août1914, pendant la bataille de Lorraine, son corps avança vers la ligne Sarrebourg-Morhange, subissant de lourdes pertes. La déroute du 15e corps à sa droite le contraignant, cependant, à la retraite. Foch parvint à bien gérer la situation en couvrant la retraite pour livrer la bataille du Grand Couronné qui couvre Nancy. Il empêche les Allemands de traverser la Meurthe mais, contrevenant aux ordres du général de Castelnau qui exige le retrait général, contre-attaque le 20 août. Il se heurte à de violents feux d'artillerie lourde, puis à une contre-attaque allemande qui l'oblige à battre en retraite, ce qui coûte la vie à 5 000 hommes. C'est pour ce culte de l'offensive qu'il est choisi pour commander la IXe armée lors de la bataille de la Marne. Il coordonne les armées britanniques, françaises et belges durant la course à la mer. Avec le chef de l'état-major, Maxime Weygand, Foch doit gérer la retraite de la Marne, alors qu'il venait à peine d'être nommé à son poste. Il aurait eu alors ces mots restés célèbres : « Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j'attaque. ». Sa contre-attaque était la mise en pratique d'idées qu'il avait développées en tant qu'enseignant, elle lui permit de mettre un terme à l'offensive de l'armée allemande. Ce succès lui vaut une nouvelle promotion et le 4 octobre 1914, il est nommé commandant-en-chef adjoint de la zone Nord, avec le général Joffre. Le 13 octobre, les Allemands lancent une nouvelle offensive, contenue au prix de pertes très lourdes ; situation qui se reproduit à nouveau lors de la première bataille d'Ypres. À chaque fois, Foch parvient à sortir les troupes françaises de situations très difficiles. À l'origine de la bataille de l'Artois en 1915 (192 000 morts ou blessés français) et de celle de la Somme en 1916 (204 253 pertes françaises10), il tombe en disgrâce provisoire, conséquence de sanglants échecs. En décembre 1916, le général Joffre le relève du commandement du GAN (groupe d'armée nord), sa doctrine de l'offensive à outrance ayant engendré de lourdes pertes à l'armée française.    Il fait partie des signataires alliés de l'armistice de 1918 conclu dans la clairière de Rethondes. Il est élevé à la dignité de maréchal du Royaume-Uni et de Pologne, à l'issue de la Première Guerre mondiale. Le jour de l'armistice, il est nommé à l'Académie des sciences, et dix jours plus tard il est élu à l'Académie française, au fauteuil no 18. Il fut également membre de l'Académie de Stanislas

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